Une nouvelle étude remet en cause le discours actuel dominant selon lequel la crise du logement s'explique par la lourdeur de la bureaucratie et les nombreuses barrières réglementaires.
Selon une recherche de l'Institut de recherche et d'informations socioéconomiques (IRIS), l’industrie immobilière au Québec ne s'est jamais aussi bien portée depuis deux décennies, et ce, malgré de nombreuses contraintes.
Écoutez Louis Gaudreau, qui est l’un des chercheurs derrière cette étude, au micro de Louis Lacroix.
«Ce que notre étude montre, c'est qu'une part importante de ces investissements-là n'est pas allée dans le logement locatif, mais plutôt dans le marché des maisons unifamiliales, dans le marché des condos. Et quand c'est allé dans le marché locatif, c'est allé surtout dans les segments plus haut de gamme du marché locatif, là où ils sont plus chers et ce que ça tend à démontrer, selon nous, c'est qu'il y a eu beaucoup d'investissements, il y a eu beaucoup de constructions, mais pas des investissements qui ont véritablement permis de répondre aux besoins abordables des ménages, mais qui ont plutôt nourri la spirale inflationniste des prix.»