Donald Trump a été trouvé coupable des 34 chefs d'accusation qui pesaient sur lui dans le procès entourant de l’argent remis à l’ancienne vedette du porno, Stormy Daniels.
Le candidat républicain à la prochaine élection présidentielle est par le fait même le premier ex-président des États-Unis à être condamné en tant que criminel.
La sentence est prévue pour le 11 juillet.
Écoutez Charles-Philippe David, fondateur de la Chaire Raoul-Dandurand et président de l'Observatoire sur les États-Unis (UQAM), qui discute du jugement avec Paul Arcand, vendredi.
«On verra quelle sera la sentence du juge Juan Merchan. Chose certaine, ça vient colorer de manière tout à fait inédite la campagne électorale pour les cinq prochains mois. Quel sera l'effet de ce jugement? On verra. Ce n'est que le premier jalon. Il y en aura d'autres, je crois. Le 11 juillet, ce sera quatre jours avant le début de la convention républicaine...»
Il souligne l'historicité de la condamnation et ses effets sur l'éventuelle élection, qui aura lieu le 5 novembre.
Il confirme par ailleurs qu'un candidat condamné peut se présenter à la présidence des États-Unis, malgré les questions sur son jugement et son aptitude à gouverner.
L'animateur questionne également son invité quant à la division de la population des États-Unis.
«Ce ne sont pas les gens qui écoutent CNN ou FOX, qui sont des passionnés de politique américaine, qui vont décider du sort de cette élection, affirme l'expert de la Chaire Raoul-Dandurand. Ce sont celles et ceux qui n'écoutent pas les nouvelles, qui sont peu friands d'actualités qui risquent de décider qui sera le prochain président des États-Unis. Ça se décidera par quelques milliers de voix...»