La cohabitation semble difficile, voire impossible, à bien des égards avec les itinérants en ville. La Presse rapportait mercredi plusieurs cas problématiques dans différents secteurs de Montréal.
Sylvie Chabot, directrice générale du CPE Le Petit Palais, situé sur la rue Viger à Montréal, témoigne de sa réalité au micro de Paul Arcand.
«On rencontre beaucoup de gens intoxiqués. Il y a de l'insalubrité autour du métro, des substances qu'on a retrouvées dans la cour et dans les alcôves autour du CPE, des gens qui se réfugient là pour faire leurs besoins. Il y a aussi des actes sexuels et toutes sortes d'autres choses. On voit aussi des gens qui étendent leur linge pour les faire sécher, qui sont torse nu...»
Elle confirme que les petits clients de son établissement et ses éducatrices ont d'ailleurs dû être escortés par la police à quelques reprises pour aller prendre l'air dans le quartier.