Écoutez Louis Vachon parler de son livre «La passion du métier» au micro de Paul Arcand.
L'ancien président de la Banque Nationale aborde dans son livre l'origine entrepreneuriale de sa famille avec la création de la pâtisserie Vachon à Sainte-Marie de Beauce et l'influence américaine sur leur vision des affaires. Louis Vachon discute également de son parcours dans le secteur bancaire et offre des conseils de gestion et de leadership.
L'invité de Paul Arcand revient également sur son rapport avec l'argent, ce dernier estime notamment que son salaire de président de banque était justifié.
«Quand je suis devenu président de la banque, la capitalisation au marché de la Banque Nationale, c'était 10 milliards. Quand j'ai quitté, c'était 32 milliards, puis je n’ai à peu près pas émis d'actions. Donc sans diluer les actionnaires, il y a eu 22 milliards de valeurs de créées. En plus de ça, durant ma période, on a payé 9 milliards de dividendes, c'est 31 milliards de dollars de valeur de créés. En plus, la position stratégique de la banque s'est améliorée. Est-ce que je mérite ma numération? Oui, je pense que oui, humblement. Et je sais que je ne ferais pas plaisir à tout le monde en disant ça à la radio aujourd'hui. Qu'est-ce qui est inacceptable? On l'a vécu depuis 2008, c'est des gens qui ont de gros salaires, mais que la firme ne va pas bien, le stock est à la baisse, ils sont payés juste pour se présenter à la face. Tu sais, les Golden Welcome ou ''les parachutes dorés'', ceux qui ont un gros bonus pour sacrer leur camp, ça c'est inacceptable.»