Campagne publicitaire du Parti québécois sur l’indépendance: une bonne idée de remettre la souveraineté à l’avant-scène?
Écoutez le chroniqueur Luc Ferrandez qui discute de cette stratégie politique avec l'animateur Louis Lacroix, mardi, à l'émission Puisqu'il faut se lever.
«Extraordinaire! Ce n'est pas sur l'écran radar de qui que ce soit, sauf celui du PQ. Selon Jean-Marc Léger (de la firme de sondage), l'indépendance n'a jamais été tellement plus en haut que 40 %, sauf dans les cas où il y a un émoi, comme l'Accord du Lac Meech le scandale des commandites.»
L'animateur rappelle que Jacques Parizeau, ancien premier ministre québécois, disait d'ailleurs que pour relancer la ferveur souverainiste, ça prenait «une bonne crise avec Ottawa»...
«Chose certaine, il n'y a pas d'amour pour le Canada chez les Québécois, d'ajouter Ferrandez. Il y a deux crises potentielles existentielles au Québec: le français et l'immigration.»