La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) relance ses moyens de pression.
Dans un communiqué, la FIQ explique que les négociations avec le gouvernement piétinent.
Elle reproche aux négociateurs gouvernementaux de rester camper sur la question de la mobilité de la main-d'oeuvre.
Les moyens de pression comprennent pour l'instant le port, tous les mardis, de l'uniforme noir.
La grève est exclue à court terme, comme l'explique Jérôme Rousseau, vice-président de la FIQ et coresponsable de la négociation, lors d'un entretien avec l'animateur Paul Arcand.
«Pour l'instant, on veut surtout se faire voir auprès de la population et du gouvernement. [Les travailleurs syndiqués] veulent avoir des solutions concrètes pour être capables d'améliorer ce qui se passe actuellement dans le réseau. Quant au mandat de grève, nos membres ont déjà mentionné, via un référendum au début de la négociation, qu'ils étaient prêts à faire la grève, jusqu'à la grève générale illimitée. C'est un outil qu'on peut encore utiliser au moment jugé opportun...»