Le 25 mars, le virus de la grippe aviaire a contaminé un premier troupeau de vaches aux États-Unis. Un humain a aussi été infecté et une trentaine de fermes laitières, dont trois près de la frontière canadienne, ont été touchées.
Quel est le risque pour les producteurs canadiens, et surtout pour l’humain?
Écoutez le microbiologiste et chef de la division des maladies infectieuses de l’Hôpital général juif à Montréal, Karl Weiss, souligner à l'animateur Paul Arcand que la majorité des virus de la grippe sont aviaires et que les humains sont des hôtes accidentels, avec un risque pandémique faible.
Il souligne toutefois que les élevages industriels de volailles pourraient être économiquement affectés par des abattages dus à la propagation rapide de ces virus.