Depuis le début de la semaine, Québec solidaire est secoué par une crise avec la démission de la co-porte-parole Émilise Lessard-Therrien, qui, très clairement, a exprimé dans une lettre ses divergences avec l'autre co-porte-parole, Gabriel Nadeau-Dubois.
De son côté, ce dernier a fait le point, mercredi, sur cette crise qui fait au sein de son parti.
Écoutez le co-porte-parole de Québec solidaire aborder avec Paul Arcand sa réflexion et sa prise de parole, alors qu'il reconnaît qu'il est nécessaire d'écouter et d'être sensible aux membres.
Il soutient qu'il devra tout d'abord changer des choses dans son approche personnelle, car il admet n'avoir jamais vu les signes qui ont mené au départ de sa collègue.
«Je n'ai pas vu venir le départ d'Émilie. Je n'ai pas vu venir son arrêt de travail. Je n'ai pas vu venir sa démission non plus. Ça, je le regrette. C'était ma collègue co-porte-parole et je n'ai pas vu venir. Donc de toute évidence, il faut que j'écoute, il faut que je sois sensible aux gens autour de moi parce que moi, je le regrette de ne pas avoir vu venir cet épuisement, puis ensuite cette démission. Mon introspection va se poursuivre.»
Revenant sur l'importance de la présence des femmes dans la composition de son parti, il exprime toutefois son ambition de transformer Québec solidaire en un parti de gouvernement, alors que son parti a selon lui des questions politiques fondamentales à se poser.
Il souligne aussi l'importance de simplifier la structure du parti et de moderniser le modèle des co-porte-parole pour clarifier la prise de décisions et l'imputabilité.
Gabriel Nadeau-Dubois appelle ainsi à un débat interne pour que l'ensemble des membres puissent avancer ensemble dans cette vision qui est la sienne et qu'il espère partager avec son parti.
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