Une nouvelle augmentation des frais d’immatriculation est envisagée dans la grande région de Montréal pour combler le manque à gagner en transport collectif. Est-ce une bonne ou une mauvaise idée?
Voilà la question sur laquelle se penchent les commissaires Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez, lundi matin au micro de Paul Arcand.
«Mauvaise idée. À ce stade-ci, pour trois raisons : Un, les automobilistes ne sont absolument pas préparés. [...] On va mettre des chiffres. Le droit passerait de 59$ [...] à 120$, 180, même 228$. [...] Deuxièmement, cette possible augmentation est envisagée au moment où le litre d'essence est à 1,90 $. [...] Et troisièmement, avant de passer à l'action, l'ARTM, les sociétés de transport collectif et le gouvernement ont des démonstrations à faire. Avant d'exiger une taxe, faut encore que tu regardes ce qui se passe dans ta cour. Les sociétés de transport ont du ménage à faire dans leur cour!»
«Moi, je n'aime pas la taxe sur l'immatriculation justement parce que ça donne l'impression à l'automobiliste qu'il paye pour quelqu'un d'autre: "Moi il y a une taxe de 59 piastres sur mon immatriculation pour le transport en commun... je ne le prends pas, moi, je prends mon char! Pourquoi je paye?" Moi, je voudrais des péages, parce que tu comprends que tu payes pour la patente que tu utilises.»