L'annonce de la démission du Whip en chef du gouvernement, Éric Lefebvre, a eu l'effet d'une petite bombe en politique québécoise mardi soir.
Le député d’Arthabaska quitte le parti de François Legault afin d'être candidat du Parti conservateur de Pierre Poilievre lors des prochaines élections fédérales.
«Je comprends que ce n'est pas comme si Pierre Fitzgibbon ou Christian Dubé claquaient la porte du parti, mais ça reste que ça envoie un très mauvais signal à la CAQ.»
«Reste que pour François Legault, le message est mauvais parce que justement on regarde ça, on analyse ça et on se dit que ce n'est pas une obscure démission pour des motifs familiaux et tout ça (...) Après 18 mois d'un mandat obtenu de façon très très forte, un mandat majoritaire, il dit: "Je vais aller me faire voir ailleurs. Le gazon est plus vert." Pour un chef qui tente de rassurer ses troupes, ce n'est pas un bon message.»
«On est dans la démagogie»
Le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, en a rajouté une couche mardi soir en voulant insister sur l'importance de faire un référendum rapidement pour «sauver» le Québec.
«C’est vraiment oublier l’histoire récente, comme le rapatriement unilatéral de la Constitution canadienne sans le Québec, oublier l’œuvre de Pierre Elliott Trudeau, oublier ce que les francophones ont vécu dans les déportations, les exécutions, l’interdiction d’avoir de l’éducation en français. Ce régime-là a été constant durant toute son histoire», a-t-il déclaré.
«Je trouvais qu'il allait trop loin, qu'il devait éviter d'exagérer, de slaquer un peu, mais là, hier, il a donné deux ou trois tours de plus (...) Lundi, on parlait de peur. Là, on est dans la démagogie.»
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