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«On ne se sentait pas inférieur au côté de Benoît Pelletier.»

«On ne se sentait pas inférieur au côté de Benoît Pelletier.»
Les chroniques politiques / Cogeco Média

L'ancien ministre libéral Benoît Pelletier n'avait pas d'ennemis, se rappelle Jonathan Trudeau. Le professeur, spécialiste de la constitution, était d'une rare intelligence et savait bien vulgariser les enjeux complexes.


Écoutez la chronique politique de Jonathan Trudeau au micro de Paul Arcand.


«C'est incroyable à quel point cet homme-là était brillant, était cultivé, était articulé. D'ailleurs, il s'entourait de gens tout aussi brillants à son cabinet. Il attirait des gens qui avaient le même intellect que lui. Donc oui, l'intelligence, mais la simplicité. En même temps, on ne se sentait pas inférieur au côté de Benoît Pelletier», raconte Jonathan Trudeau.

«Son idée, sa vision, c'était une fédération qui peut fonctionner en tenant compte, pas juste de façon cosmétique, des particularités du Québec, de son, de son autonomie. Je pense évidemment au fédéralisme assymétrique, un concept des provinces qui peuvent travailler ensemble, le conseil des fédérations.»

Le striptease budgétaire du gouvernement fédéral

Après avoir annoncé une charte des droits des locataires la semaine dernière, le gouvernement fédéral a annoncé son intention d'instaurer des programmes gratuits de repas pour les élèves dans les écoles. Le tout, deux semaines avant la lecture du budget.

«Sur la stratégie comme telle, c'est loin d'être fou. J'en ai discuté donc avec des gens au gouvernement fédéral. Ce qu'ils veulent faire dans le fond, c'est d'occuper l'espace, de contrôler le message et d'éviter que toutes tes annonces de programmes soient noyées dans le tourbillon de la présentation du budget», explique Jonathan Trudeau.

«Même si je trouve que l'idée n'est pas mauvaise, le risque que je trouve, c'est que le 16 avril, si tout a été dit ou presque sur les mesures, il va nous rester une chose à parler, le déficit», ajoute-t-il.

De la protection pour Mélanie Joly

Jonathan Trudeau croit qu'il est grand temps d'offrir une protection aux ministres fédéraux, comme en témoigne le cas de la ministre Mélanie Joly, prise à partie par un citoyen envahissant qui la filmait ce week-end.

«L'idée des effectifs, qu'il n'y a pas assez d'agents de la GRC, je ne crois pas à ça. Tu n'as pas besoin d'un déploiement comme celui du premier ministre autour de chaque ministre», insiste-t-il.

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