C'est un secret de polichinelle que l'hiver a été particulièrement doux, au Québec cette année. Alors que certains se sont réjouits d'un hiver plus clément, d'autres sont inquiets des conséquences de cette douceur hivernale, notamment sur les niveaux des bassins des barrages électriques d'Hydro-Québec.
Écoutez François Bouffard, professeur agrégé au Département de génie électrique et informatique de l'Université McGill au micro de Louis Lacroix aborder les conséquences de l'hiver doux sur les bassins des barrages électriques d'Hydro-Québec.
«On a des étés beaucoup plus cléments, on n'a pas eu de grande canicule. Donc même du côté de nos voisins américains, du côté de New York et de l'Ontario, eux aussi ont eu des besoins électriques moindres. Donc évidemment, ça a eu un impact sur les résultats financiers d'Hydro-Québec. Mais c'est sûr et certain qu'eux, ils ont adopté une approche très prudente dans la gestion de leurs réservoirs. Encore une fois, ils n'ont pas le choix de le faire, parce qu'imaginez le scandale si on venait à manquer d'eau au niveau de l'hiver. Mais encore une fois, il faut quand même être prudent et dire que les réservoirs d'Hydro-Québec, ils ont une réserve généralement pour plus qu'une année. On a quand même un petit coussin de sécurité du côté d'Hydro-Québec.»