Des cliniques privées vendent des traitements de kétamine pour des problèmes de dépression et d’idées suicidaires au coût de centaines voire de milliers de dollars sans prévenir correctement les patients des risques, rapporte La Presse.
Écoutez l'entrevue de Paul Arcand avec le Dr Paul Lespérance, psychiatre et chercheur, directeur de la clinique de neuromodulation psychiatrique au CHUM.
La kétamine ne doit pas être le premier traitement, insiste le Dr Lespérance.
«Quand on est dans des situations où les interventions usuelles qui fonctionnent bien n'ont pas été essayées, ça peut poser un problème», indique le psychiatre.
«Il y a vraiment un grand intérêt pour ces nouvelles avenues thérapeutiques. Mais le risque, c'est qu'on va faire un peu n'importe quoi et finalement, on va empêcher des gens qui pourraient en bénéficier de vraiment se sentir confortables à le faire, puis de se sentir à risque», ajoute-t-il.