Si le gouvernement du Québec avait soumis le projet d'usine de Northvolt à l'examen du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE), l'entreprise serait allée ailleurs, estime le ministre caquiste Benoit Charette.
Écoutez l'entrevue accordée à Paul Arcand par le ministre de l'Environnement au sujet du projet Northvolt.
«Il y a une course actuellement à l'échelle planétaire pour le développement d'usines de cette nature. Effectivement, si on n'avait pas pu donner de réponse plus tôt à la compagnie, elle était courtisée par d'autres États et elle aurait très certainement retenu un autre emplacement», indique Benoit Charette.
«Lorsqu'on dit qu'il n'y a pas de BAPE, ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'évaluation environnementale pour chacune des étapes de ce projet. Comme tout projet majeur, il y a des autorisations qui sont nécessaires. Il y a un processus d'évaluation extrêmement stricte, sans doute parmi les plus strictes au monde, et je pèse mes mots en disant ça», assure le ministre.
