L’interdiction des saveurs pour vapotage est contournée par l’industrie par la vente des «rehausseurs de saveur», un produit permettant aux vapoteurs d’aromatiser eux-mêmes le liquide à cigarette électronique et qui représente un risque pour la santé respiratoire des utilisateurs.
Écoutez le chercheur à l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec, Mathieu Morissette, aborder avec l'animateur Paul Arcand l'aspect invitant que peuvent avoir ses rehausseurs de saveur sur les jeunes, tout cela sachant que l'industrie du tabac est derrière ces initiatives à accrocher de nouveaux utilisateurs.
«Ce qui est illégal, c'est de vendre des produits de vapotage qui contiennent des saveurs autres que celle du tabac. [...] La toxicologie respiratoire des saveurs, c'est un concept qui est un peu bizarre parce que c'est relativement inconnu et parce qu'avant les saveurs, c'est beaucoup au niveau alimentaire. Puis, là, il faut regarder la toxicologie au niveau respiratoire parce qu'il y a des gens qui respirent ces molécules maintenant en grande quantité et fréquemment.»
Le chercheur souligne que la recherche, qui prend un certain temps à être effectuée, permet de voir qu'il peut y avoir des effets aigus très rapides, mais qu'il peut avoir des molécules de saveur qui pourraient avoir des effets à long terme.