Le quotidien La Presse revient vendredi sur l'incendie dans le Vieux-Montréal, à la place d'Youville, qui a coûté la vie à sept personnes, car Denis Bégin, celui que l'on surnomme le «tueur de l’Halloween», a avoué qu’il était présent en mars dernier lorsque l'incendie dévastateur a éclaté.
Bégin prétend toutefois que le feu a été allumé par un autre individu, dont il a pris la photo. Il s’est alors lancé dans un marchandage sordide en proposant de donner l’image à la police en échange de divers avantages.
Écoutez le journaliste d’enquête de La Presse, Vincent Larouche, aborder avec Paul Arcand la tentative du criminel d'obtenir une immunité totale contre tous ses crimes et la lenteur du processus d'enquête dans cette histoire.
«On est toujours impressionné de nos jours, par la longueur des enquêtes policières, des enquêtes criminelles, ça prend une preuve extrêmement solide devant les tribunaux. On a saisi des appareils électroniques en sa possession quand on l'a arrêté en mai dernier. Ça peut être très long, l'extraction. De tout le matériel dans ces appareils. Mais parfois, ces appareils-là peuvent révéler tous les secrets d'une personne aussi, donc ça vaut la peine d'aller au bout du processus.»