Le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, présentera le 9 janvier prochain un plan de rattrapage destiné à aider les enfants ayant pris du retard durant la grève.
Qu’est-ce que ce plan doit comporter pour réellement aider ces étudiants qui ont manqué dans certains cas plus d’une vingtaine de jours d’école?
Écoutez Égide Royer, psychologue et professeur associé à la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université Laval, aborder le sujet avec Louis Lacroix.
Rappelons qu’un programme de tutorat avait été mis en place durant la pandémie.
«À partir du fait qu'on a un jeune sur cinq en difficulté qui était déjà en difficulté au primaire, puis un sur trois au secondaire, probablement, qu'il y aura une bonification du programme de tutorat. Aux dernières nouvelles, on avait eu à peu près 130 000 jeunes qui avaient été suivis en tutorat l'année précédente. Donc cette mesure-là est particulièrement efficace par rapport à des jeunes», explique-t-il.
«C'est du sur-mesure par rapport à des jeunes qui présentent déjà des difficultés. Et compte tenu que c'est très différent, dépendamment de l'affiliation syndicale des enseignants de chacune des écoles, le nombre de jours était très différent. On n'a pas eu la même situation privée, donc ça pourrait être une intervention qui est réputée, lorsque c'est bien fait, vraiment pertinente pour eux.»