Pierre-Yves McSween discute, lundi, avec Louis Lacroix de la politique véhicules zéro émission d’ici 2035, qui aura un effet sur les finances personnelles.
Il explique comment le Canada forcerait la main aux constructeurs de véhicules, selon un article de Bloomberg.
«Si on veut se rendre à 20% en 2026, 60% de véhicules en 2030, puis 100% en 2035, il y a une certaine réflexion à avoir. Les constructeurs automobiles pourraient, selon ce qu'on entend, obtenir des crédits en commercialisant davantage de véhicules électriques. C'est-à-dire qu'on va donner un avantage économique, ce qui voudrait dire qu'on pourrait même implicitement subventionner.»
Mais est-ce que le consommateur sera gagnant dans tout ça?
«Présentement, on a une subvention fédérale et provinciale qui totalise 12 000$ sur certains véhicules», dit le chroniqueur.
«C'est moins, dépendant de la valeur, mais on devrait vraiment commencer à annoncer aux clients à quel moment on va baisser les subventions de combien. Et au fur et à mesure que l'offre s'améliore sur l'échelle canadienne et qu'il devient désavantageux d'acheter un véhicule à essence à combustion, il faut peut-être se poser la question et annoncer la baisse des subventions pour aussi forcer la main au consommateur qui a les moyens?
Et que dire de la recharge, qui, même moins cher que l’essence, représente un coût et du temps...