La grève du front commun qui va commencer lundi va affecter les cégeps. Au collégial, la session sera d’une durée de 82 jours, et ce, malgré la semaine de grève des professeurs, membres du Front commun, qui doit débuter ce vendredi pour sept jours.
La ministre de l'Enseignement supérieur, Pascale Déry, a d’ailleurs annoncé que les heures et les jours qui sont convenus pour les étudiants devront être respectés pour l’obtention de leur diplôme.
Écoutez le président-directeur général de la Fédération des cégeps, Bernard Tremblay, aborder les conséquences de la grève du front commun au micro de Louis Lacroix.
«L'avantage, je pense, pour tout le monde, c'est que maintenant, on sait dans quel cadre on opère avec certitude, assure M. Tremblay.
«On sait que normalement, il n'y aura pas d'autres journées de grève avant la fin de la session. Donc, dans ce contexte-là, puis en fonction quand même de chaque situation, là, les cégeps sont à remanier leur calendrier. C'est vrai qu'il va y avoir des aménagements, disons, un peu plus créatifs que d'habitude. Par exemple, des activités, parfois le soir, pour tenir compte d'une journée additionnelle dont on a besoin, peut-être des activités un samedi, peut-être aussi des travaux qui seront à remettre, effectivement le jour de l'an.»
«Je pense que de façon générale, parce qu'on est quand même à la fin de la session, que le contenu académique a été transmis, et là, je pense qu'on est beaucoup plus dans des modalités d'évaluation qui vont s'adapter, peut-être des travaux à faire, peut être plus dans des formats de ce type-là.»
Chaque établissement devra prendre ses propres décisions.
