La nomination d'un comité de sages pour guider le gouvernement du Québec en matière d'identité de genre est une bonne chose, malgré les critiques, croient Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez.
Écoutez les commissaires Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez.
Aucune personne issue de la communauté LGBTQ+ n'est membre du comité de sage.
Luc Ferrandez estime que ses travaux n'en sont pas moins valides pour autant.
«J'ai bien aimé la réaction du gouvernement. J'ai bien aimé la réaction du conseil LGBTQ+ qui a dit: "On n'est pas content, mais on va participer"», affirme Luc Ferrandez.
«Ils ne sont pas contents que ça coûte 800 000$ par contre. Ils pensent que cet argent-là devrait aller à leurs activités régulières qui sont justement des activités de sensibilisation, de rencontre avec les pouvoirs publics, avec les institutions», ajoute-t-il.
«Pour une fois que le gouvernement montre de la proactivité sur ce type d'enjeux, on ne va quand même pas tirer dans leur chaloupe», ajoute Nathalie Normandeau.
«En même temps, c'est un sujet qui rebute beaucoup de Québécois et dans ce sens là, un des défis du comité, ça sera de trouver le bon ton, la bonne approche et la bonne intensité pour aborder tous ces enjeux touchant l'identité de genre. Quand je parle d'intensité, il y a des gens qui deviennent très agressifs lorsqu'on aborde ce type de questions», insiste Nathalie Normandeau.