Suite aux scandales entourant les dépenses à l’Office de consultation publique de Montréal, l’organisation municipale a été mise sous tutelle et sa présidente, Isabelle Beaulieu, vient d’être congédiée.
Écoutez Danielle Pilette, experte en gestion municipale et professeure associée, au Département de stratégie, responsabilité sociale et environnementale à l'UQAM qui aborde le processus auquel la Ville s’est soumise au micro de l’animateur Alain Crête.
«Je dirais que, suite à une modification qui a été faite il y a quelques années, l'inspecteur général a le pouvoir sur tout organisme lié. Donc, il pourrait faire enquête ou il aurait pu faire enquête sur ce qui se passait à l'office de consultation publique. [...] Madame Ollivier, semble-t-il, avait refusé toute intervention de la Vérificatrice générale», affirme-t-elle.
«Quand on voyait les rapports de dépenses de l'Office, on voyait bien que c'est fait pour s'adresser à personne, en ce sens que souvent, même les dates étaient incomplètes, les durées de réunions n'étaient pas indiquées, les objectifs attendus de chacune des réunions n'étaient pas indiqués. Parfois même, on indiquait qu'il y a deux trois rencontres prévues qui étaient annulées, sans dire si c'était annulé par les personnes de l'office qui étaient en voyage ou annulées par les gens qui devaient les recevoir. Finalement, ces rapports-là n'étaient absolument pas une reddition de comptes.»
Et pourquoi le Conseil municipal peut renvoyer madame Beaulieu et non pas le secrétaire Guy Grenier?
La réponse ici…