Depuis hier, toutes les écoles publiques du Québec sont fermées et à compter de vendredi, 40% d'entre elles resteront fermées pour une durée indéterminée, puisque leurs enseignants déclencheront une grève générale illimitée.
Est-ce que le nouveau conciliateur réussira à faire avancer les négociations?
Écoutez Éric Gingras, président de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) qui revient sur la première journée de grève d’hier au micro de l’animateur Alain Crête.
Un nouveau sondage SOM obtenu par La Presse révèle que sept Québécois sur dix appuient le mouvement des travailleurs.
«Ça fait surtout plaisir aux travailleuses et travailleurs qui sont sur la ligne de piquetage depuis hier. Si on regarde encore plus loin, ceux directement touchés, notamment les parents, on monte à huit sur dix. Ce que ça démontre, c'est que la cause est juste.»
Il ajoute que le but est toujours de régler la situation avec le gouvernement.
«L'objectif, ce n'est pas de faire des lignes de piquetage. L'objectif, c'est une entente de principe. C'est un règlement satisfaisant pour permettre d'améliorer les services publics. Et pour ce faire, bien, ça va se faire quand même à la table de négociations et non pas à coups de publications et de points de presse. Ça, on le sait. Donc, c'est pour cette raison-là qu'on a demandé un conciliateur dans le dossier et qu'on veut que ça avance dans les prochains jours, puis que ça débloque.»