Depuis minuit, c’est au tour des infirmières de la FIQ de faire la grève, et ce, pour deux jours. Les services essentiels sont toutefois maintenus dans les établissements de santé.
Écoutez Denis Cloutier, président du Syndicat des professionnelles en soins de l'Est-de-l'Île- de-Montréal (SPS-ESTIM), au micro de Paul Arcand qui explique les impacts de cette grève.
Le ministère de la Santé laisse cependant entendre qu'environ 1000 chirurgies vont être repoussées.
Il est possible, par exemple, que quelqu'un qui devait recevoir une dialyse de 8h à 11h ce matin, voit le départ de son traitement qui va être retardé d'à peu près 1h ou 45 minutes.
«Il va y avoir quelques retards ici et là. On assure les services essentiels. Les unités critiques sont ouvertes à 100%. Il n'y a personne dont la vie va être en danger, mais ça pourrait occasionner certains retards.»
«Il n'y a personne qui a le goût de le faire, cette grève-là, mais ce n'est pas comme si on a le choix», dit M. Cloutier.
«Quand on voit ce qu'il nous offre sur la table, à quel point le gouvernement peut vouloir nous déplacer comme des pions, changer les règles du jeu, il n'y aura plus personne qui va vouloir aller faire cette profession-là. On peine déjà à retenir les nouvelles infirmières. Les salaires ne sont pas attrayants, les conditions sont difficiles et on veut empirer ces conditions-là parce qu'il y a des lacunes au niveau de la gestion et la planification de la main-d'œuvre. On veut tout faire passer sur le dos des employés.»