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Propos litigieux lors d'une manifestation

L'imam Adil Charkaoui est encore sous les projecteurs pour les mauvaises raisons

L'imam Adil Charkaoui est encore sous les projecteurs pour les mauvaises raisons
Adil Charkaoui / Paul Chiasson / La Presse Canadienne

L'imam controversé, Adil Charkaoui, est à nouveau sous les projecteurs pour des propos litigieux prononcés lors d'une manifestation tenue en octobre à Montréal. Dans un contexte où le conflit israélo-palestinien enflamme les passions mondialement, des propos antisémites fusent, elles aussi.

Par exemple, le cardiologue Éric Saba, de l'hôpital Pierre Boucher à Longueuil, a lancé sur les réseaux sociaux, que «c'est fini pour Gaza et pour le Hamas. Après deux semaines de préavis d'évacuation, c'est l'heure du grand nettoyage. Impossible de distinguer les bons et les mauvais.»

De son côté, Adil Charkaoui, qui est connu dans le paysage montréalais depuis très longtemps, est habile et marche sur un fil selon les dires de l'animateur Paul Arcand. Il a toutefois tenu des propos qui ont fait réagir lors d'un discours récemment. 

Le premier ministre François Legault souligne d'ailleurs qu'il s'agit d'une incitation à la haine et a invité les policiers à faire leur travail concernant l'homme.

«De dire: "charge-toi des ennemis de Gaza, tu peux les dénombrer un par un et tue-les à long terme et n'exclut aucun d'eux", si ce n'est pas un appel à la violence pour commettre des crimes. Ça prend quoi?»


Écoutez le journaliste d'enquête Fabrice de Pierrebourg, aborder avec Paul Arcand l'historique entourant cet imam qui sévit à Montréal depuis plusieurs années.


«C'est une saga de 20 ans de démêlés judiciaires et de polémiques. La première fois qu'on a entendu parler de lui, c'était en mai 2003, donc il y a un peu plus de 20 ans, lorsqu'il a été arrêté à Montréal sur l'autoroute 20, en vertu d'un certificat de sécurité. [...] Adil Charkaoui a été arrêté et à l'époque, le SCRS, donc le Service canadien de renseignement de sécurité, avait dit qu'il avait des motifs raisonnables de croire qu'il était un agent dormant, membre d'une organisation terroriste, en l'occurrence à l'époque Al-Qaïda, et qu'il représentait un danger pour le Canada.»

Le journaliste explique ensuite qu'après sa saga judiciaire, on n'a plus entendu de lui jusqu'en 2015.

Lors de la guerre en Syrie toutefois, une vingtaine de jeunes avaient alors décidé de partir de Montréal vers le moyen-orient pour combattre et parmi eux, des jeunes qui étaient des proches de Charkaoui et qui fréquentaient sa mosquée et ses cours au Cégep de Maisonneuve.

Fabrice rde Pierrebourg appelle aussi que des parents avaient notamment mentionné aux journalistes que «c'était lui qui avait fomenté la haine dans le cœur et dans la tête de leurs enfants.»

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