Jeudi, 547 coupures de postes chez TVA ont été annoncées. Puis, plus profondément, c'est le changement complet du modèle d'affaires de TVA qui a été présenté.
Écoutez Jonathan Trudeau qui détaille ses impressions des dernières coupures chez TVA avec Paul Arcand.
Quoi faire maintenant? Comment les gouvernements peuvent faire écho aux coups de tonnerre, au séisme qu'on a vécu hier?
«Il y a beaucoup de questions qui ont été posées hier à Mathieu Lacombe, le ministre de la Culture du Québec», dit-il.
«Évidemment, lui aussi est affecté. C'est un ancien chef d'antenne, notamment pour TVA à Gatineau. Donc lui aussi, des anciens collègues vont perdre leur emploi. On lui a demandé s'il avait l'intention, par exemple, d'octroyer une aide d'urgence, de légiférer, d'augmenter des crédits d'impôt, etc. Sincèrement, son pouvoir est assez limité à mon sens et il a raison de dire que ça prend une solution globale. Parce que si Québec octroie une aide d'urgence, à la limite, ce serait un plaster. Mais en même temps, et en fait principalement, ce serait assez particulier de voir le gouvernement du Québec soutenir, sauver TVA pendant que le gouvernement fédéral, lui, pompe des millions auprès de Radio-Canada, ça ne fait pas vraiment de sens. Et à la base, le gouvernement du Québec s'occupe davantage de la presse écrite et c'est le fédéral qui s'occupe des télécommunications, notamment avec l'étincelant CRTC.»
Il soutient que ça passe par le projet de loi C-18 qui veut forcer les géants du web à verser une partie de leurs revenus aux médias, étant donné qu'ils viennent vampiriser les revenus publicitaires des médias.
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