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Négociations dans le secteur public

«Tout ce que je reçois, c'est non, non, non» -Sonia LeBel

«Tout ce que je reçois, c'est non, non, non» -Sonia LeBel
Sonia LeBel / La Presse Canadienne

Le gouvernement Legault a déposé une nouvelle offre aux syndicats de la fonction publique prévoyant une hausse de salaire de 10,3% sur cinq ans en plus de montants forfaitaires et de bonifications pour certains emplois. Les syndicats ont immédiatement refusé cette offre.


Écoutez Sonia Lebel, présidente du Conseil du trésor, qui aborde la situation conflictuelle entre les syndicats et le gouvernement au micro de l’animateur Paul Arcand. 


Visiblement, le gouvernement n'a pas apprécié le ton des syndicats.

«Je ne peux pas occulter le fait et je ne séparerai pas l'enveloppe gouvernementale en deux parce que c'est un tout, un dépôt», dit-elle.

«Et autant dans les mesures sectorielles que dans la table centrale, il y a de l'argent pour les gens de la fonction publique, les employés de l'État là-dedans, c'est important de le dire, c'est 14,8%. Et on parlait d'inflation. On parle de 17-18% d'inflation. Ce n'est pas le cas présentement. Et ce qu'on sait, si la tendance se maintient selon les prédictions qui devraient se confirmer dans la mise à jour économique de mon collègue, on va atterrir en bas de 13% pour la période 23-28. Donc, il faut le décrier avec les bonnes informations.»

Elle soutient que son offre d’un montant forfaitaire de 1 000$ vaut plus d'un milliard de dollars pour le Trésor public.

«Tout ce que je reçois, c'est non, non, non. Et ce n'est ça pas la négociation, ce n'est pas une vente aux enchères où le gouvernement va déposer des offres jusqu'à tant que quelqu'un me dise oui? Ce n'est pas comme ça que ça fonctionne. Et présentement, depuis le début de cette négociation-là, je n'ai jamais eu de contre-propositions formelles écrites et détaillées des syndicats.»

Elle ajoute que l’un des objectifs du gouvernement est de couvrir tous les quarts de travail, de nuit comme de fin de semaine aussi. 

«Pour être capable de convaincre, moi au final, je veux que l'argent que j'investis me donne plus de monde la fin de semaine, le soir, puis la nuit. C'est ça mon objectif. Il n'est pas caché, il est avoué. C'est sûr que la solution que je mets sur la table, c'est la mienne. [...] Mais moi, si je donne la même chose à tout le monde, comment je convaincs l'infirmière de jour à venir travailler les fins de semaine? Mais c'est ça que je cherche, moi.»

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