Le 13 août dernier, des parents de Saint-Henri ont appris avec stupéfaction qu’un centre supervisé d’injection et d’inhalation pour toxicomanes ouvrira à 100 mètres de l’école de leurs enfants.
Le projet est toutefois toujours en attente de l’approbation de la Santé publique nationale et du ministre Lionel Carmant.
Parmi les parents des enfants qui fréquentent l’école Victor-Rousselot voulant se faire entendre, Jean-François Gauvin, résident de Saint-Henri, a pris sa place au micro de Paul Arcand, mardi matin.
Il a dit réclamer que si le projet est réalisé, qu'il le soit, mais à bonne distance d'écoles.
«Ils disaient qu'il y allait avoir des mesures de sécurité accrues, donc ils avouent eux-mêmes qu'il y a des risques pour les enfants. Il ne pourrait pas y avoir un tel projet à côté d'une école privée. Là, c'est une école publique défavorisée. Un projet ne devrait pas primer sur la sécurité de nos enfants. Il en faut des projets comme ça, mais pas à côté d'une école...»