Alors que le Québec aura des besoins énergétiques de plus en plus importants à l'avenir et que la province souhaite mettre de l'avant l'exportation énergétique, le premier ministre François Legault jongle avec l'idée de développer de nouveaux barrages hydroélectriques. Est-ce une bonne idée?
Pour Luc Ferrandez, la planification énergétique ressemble davantage à la Ligue nationale d'improvisation qu'à la gestion d'une administration publique qui se respecte.
«Ce ne sont pas deux gars sur l’autoroute qui décident: "On passe de 100 térawattheures à 200 térawattheures, ça ne marche pas!»
Du côté de Nathalie Normandeau, elle n'a jamais vu ça de sa vie...
«Moi je n’ai jamais vu ça de ma vie là. Un premier ministre qui d’un claquement, d’un claquement de doigts, décide de doubler la puissance dont on aura besoin dans le futur, sans consultation aucune... Hydro-Québec devra modifier sa planification stratégique.»
Elle souligne que l'obsession de la filière batterie est problématique et qu'à son avis, cette filière a des énormes besoins énergétiques et que cela brime les investissements dans d'autres secteurs au même moment.