On en parlait il y a quelques mois, mais cette fois c'est confirmé: l’horaire payant des parcomètres dans certaines zones de l’arrondissement Ville-Marie, à Montréal, sera prolongé dès le 15 novembre.
Les parcomètres visés seront payants du lundi au vendredi entre 8h et 23h, de même que le samedi entre 9h et 23h.
À noter que l'horaire du dimanche demeurera inchangé, alors que les utilisateurs seront toujours facturés entre 13h et 18h.
Écoutez la responsable du transport et de la mobilité au comité exécutif de la Ville de Montréal, Sophie Mauzerolle, aborder avec l'animateur Paul Arcand ce changement de cap de l'arrondissement en matière de tarification. Elle s'excuse de la façon de faire dans le dossier.
«C'était pas particulièrement glorieux comment ça s'est passé et on s'en excuse. Ce n'est pas notre habitude de travailler comme ça. Nous chaque fois qu'on met en place des nouvelles mesures, on veut vraiment faire le tour, parler à notre monde, parler aux partenaires. Donc, c'est ce qu'on a fait au courant de l'été, dans les dernières semaines. Ce qu'on en a retenu en fait, c'est que les sociétés de développement commercial ne sont pas contre. Il y avait certaines préoccupations, il y avait certaines inquiétudes et ça nous a permis, justement, comme on le fait toujours, d'adresser ces enjeux-là. On a d'ailleurs maintenu le statu quo pour le dimanche.»
Elle souligne que plusieurs aménagements ont été faits à la demande des commerçants afin de réduire la circulation et les gens qui tournent en rond. Pour elle, ce n'est pas une question de faire «une passe de«cash».
«Ce qu'on constatait par exemple, c'est qu'il y avait des gens qui payaient la dernière heure de stationnement et qui restaient là toute la nuit, ce ne sont pas des gens qui allaient au resto, ce n'étaient pas des gens qui allaient acheter des choses dans nos commerces, ce sont des gens qui se servaient de l'espace public pour "parker" leur char, mais pas dans une perspective de justement de consommer.»
Elle souligne qu'elle souhaite que les stationnements intérieurs, qui sont disponibles, soient davantage mis de l'avant à l'avenir.
Dans l'entrevue, on aborde aussi la question d'un tas de roches sur Beaver Hall, au nord de René-Lévesque, qui traîne depuis minimalement juillet... le directeur des travaux publics en a rapidement pris note, semble-t-il.