L’ancien président des États-Unis, Donald Trump, a été arrêté, jeudi à Atlanta, avant d’être remis en liberté sous caution.
L'homme d'affaires de 77 ans s’est rendu aux autorités à la prison du comté de Fulton, en Géorgie, en raison d’une inculpation pour avoir tenté de subvertir les résultats de cet État en sa faveur, lors de la présidentielle de 2020.
Au micro de Paul Arcand, vendredi, écoutez Charles-Philippe David, professeur titulaire au département de science politique de l'UQAM et fondateur de la Chaire Raoul-Dandurand, président de l'Observatoire sur les États-Unis.
«Surréaliste, le mot n'est même pas assez fort. Ça me rappelait un peu la course en voiture et l'arrestation d'O. J. Simpson, dans les rues de Los Angeles. Elle était en couverture en direct par tous les médias. Cette fois, il s'agit d'un ancien président des États-Unis. C'était incroyable de voir les images de fermeture de l'autoroute entre l'aéroport et le centre-ville d'Atlanta. C'est probablement le seul prisonnier de l'histoire du pays qui s'est rendu dans une prison en ayant des gardes du corps qui proviennent des services secrets américains.»
Mentionnons que Trump a été soumis à une prise d’empreintes digitales et à une photo d’identification («mugshot»). Ce dernier a été libéré à la suite d’une caution de 200 000 dollars.
Il devra revenir au tribunal d’Atlanta le 5 septembre où il annoncera vraisemblablement qu'il plaide non coupable.