Les infections d’amibe mangeuse de cerveau sont en augmentation aux États-Unis.
Cette bactérie peu connue au Québec pourrait être affectée par le réchauffement climatique.
À l’émission de Philippe Cantin, mardi, écoutez Martin Olivier, professeur en microbiologie et immunologie à l’Université McGill.
«Ce n’est pas une bactérie, car c'est beaucoup plus gros. C'est un peu comme une cellule humaine, c’est-à-dire que l’amibe a un noyau, c'est une cellule eucaryote. Pour être plus clair, c'est une bestiole qui vit de façon libre dans les étangs, précisément dans la vase… Habituellement, ce n’est pas dangereux. Mais, si on fait remonter la vase et qu’on respire de l’eau par le nez, l’amibe peut se diriger vers le cerveau. Elle peut alors causer une inflation...»
Après avoir contracté le micro-organisme, une personne peut mourir en quelques jours, souligne M. Olivier.
L'amibe se trouve dans l'eau douce dans les pays du monde entier, y compris les lacs, les rivières et les sources chaudes. En Amérique, ce genre d'infection, somme toute assez rare, arrive surtout aux États-Unis et dans les pays tropicaux.
L'invité de Philippe Cantin parle de sa venue possible au Canada, à cause des changements climatiques.