Le premier ministre Justin Trudeau s'est livré à un important remaniement ministériel, mercredi, avec l'arrivée d'un bon nombre de ministre recrues et d'une foule de changements de portefeuilles.
Au fil d'arrivée pas moins de 23 ministères ont connu des changements.
Au micro de l'animateur Philippe Cantin, Jérémy Ghio, directeur chez TACT, et ancien directeur des communications pour la ministre Mélanie Joly, et Karl Bélanger, analyste politique et ancien attaché de presse au NPD, commentent le remaniement.
Un sondage Abacus démontre que les libéraux sont en perte de vitesse dans les intentions de vote. Un tel remaniement peut-il favoriser un rebond pour ces derniers?
«Certainement. C'est un vrai électrochoc qu'on a eu aujourd'hui à Ottawa. Les stratèges libéraux avaient probablement deux objectifs en tête: un, effacer la dernière session parlementaire qui a été difficile et donner un peu d'énergie à cette équipe. Et, deux, savoir qui va entourer le premier ministre dans la prochaine campagne électorale.»
«Ça serait vrai si on connaissait les nouvaux ministres, souligne Karl Bélanger. Je vous mets au défi sans regarder vos notes de nous parler de ces gens-là. On ne les connaît pas. Ce sont des recrues. Il faut dire que c'est un virage jeunesse. Mais est-ce que ça va être suffisant?»
On les écoute...