Poissons, viandes, produits laitiers et cannages, est-ce que c'est bon après la date de péremption inscrite sur le produit? Et surtout, est-ce que «meilleur avant» veut invariablement dire «jeter après»?
L'agronome et économiste à l’Université McGill, Pascal Thériault, aborde la question mercredi au micro de Philippe Cantin.
«C'est certain que ça va toujours dépendre des conditions dans lesquelles ces aliments-là ont été conservés. Mais un yogourt que la chaîne de froid n'a jamais été brisée, donc, qui a toujours été au froid et au frigo à la maison, puis, qu'à la limite, n'a même pas été ouvert... Évidemment que même plusieurs semaines après sa date de péremption, il va être encore bon. Puis, c'est possible que le goût commence à changer. Souvent, il va devenir un peu plus acidulé, un peu moins sucré, mais ça n'en fait pas un aliment qui va être toxique pour autant!»
Quels sont les politiques entourant les dates de péremption et comment pourrait-on s'inspirer des politiques différentes à l'international?
On l'écoute...