On a appris au début de juin que le médicament Ozempic ne sera plus couvert par plusieurs assureurs privés pour ceux qui l'utilisent contre l'obésité. Ce médicament est destiné aux diabétiques de type 2, mais il agit également comme un coupe-faim.
Notons que les personnes assurées sans diagnostic de diabète pourront continuer de prendre Ozempic jusqu’à la mi-juillet. Ensuite, ils devront payer entre 200 et 400 dollars par mois.
De nombreux Québécois cherchent à obtenir des informations quant aux bienfaits de ce médicament. Ils veulent également connaître les raisons fournies par les compagnies d’assurance pour cesser de couvrir son usage dans les cas d'obésité.
Pourquoi Ozempic ne sera-t-il plus couvert pour les personnes voulant maigrir?
À l’émission de Paul Arcand, écoutez la Dre Marie-Philippe Morin, médecin spécialisée en médecine interne générale qui œuvre auprès d’une clientèle souffrant d’obésité et de diabète ainsi que le Dr Stéphane Ahern, médecin spécialisé en médecine interne générale et en soins intensifs au CIUSSS de l’Est de Montréal.
«C’est un artéfact de la création de notre régime public. Quand le remboursement des médicaments a été créé à la RAMQ, ceux pour l’obésité n’avaient pas bonne presse. Ils avaient peu d’effets positifs et aussi des impacts toxiques. Le législateur a donc exclu les médicaments pour l’obésité. Depuis ce temps, ces médicaments sont [plus efficaces]. Je pense qu’on va assister à un changement à propos du règlement.»
«L'obésité doit être prise en charge. C'est une maladie chronique. [...] La pharmacothérapie est l'une des réponses, avec la modification des habitudes de vie.»