Les quincailliers québécois déplorent la facilité avec laquelle la marchandise volée dans leurs magasins peut être vendue en ligne, demandant au gouvernement de légiférer les plateformes comme Marketplace pour freiner le fléau du vol à l’étalage.
Écoutez le président de l’Association québécoise de la quincaillerie et des matériaux de construction (AQMAT), Richard Darveau, aborder avec Paul Arcand le manque d'encadrement sur la vente de produits volés sur les réseaux sociaux.
«Aucun des deux paliers de gouvernement n'a décidé de dire: "Wow! c'est assez". Ce qu'on voit avec la ministre Proulx versus Airbnb, on espère que son collègue Bonnardel va faire la même chose en ce qui concerne Marketplace, qui fait la pluie et le beau temps. Ce n'est pas seulement la marchandise volée qu'on retrouve sur Marketplace, c'est aussi un grand pourcentage de marchandises qui ne peuvent pas rentrer dans les quincailleries parce qu'elles ne satisfont pas les normes de construction CSA ou les normes de santé publique. On contourne, par Marketplace, une compagnie immatérielle. Et puis le consommateur est à risque.»
Monsieur Darveau explique que la vraie solution serait que chaque produit ait son ADN étiqueté. Comme lorsqu'on achète un véhicule automobile, il est muni d'un numéro de série unique qui lui est propre.
Une telle pratique dans l'industrie du commerce de détail réduirait la facilité avec laquelle les voleurs peuvent écouler leur marchandise sur les réseaux sociaux, selon lui.