Doit-on permettre l'aide médicale à mourir à l'extérieur des établissements des soins de santé, notamment un salon funéraire et un terrain de la SÉPAQ?
Outre un salon funéraire, les responsables de parcs et de campings désirent offrir un lieu pour pratiquer l'aide médicale à mourir au Québec.
Le gouvernement Legault permettra que des gens puissent choisir l'endroit où ils veulent obtenir des soins de fin de vie.
Certes, des balises seront imposées à l'intérieur des établissements, mais cette décision sera validée par le directeur ou la directrice d'un CISSS (centre intégré de santé et de services sociaux).
À l'émission Puisqu'il faut se lever, mercredi, écoutez les chroniqueurs Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez qui traitent du sujet.
«J'aurais aimé que l'on puisse en débattre davantage. On commençait seulement à discuter du sujet il y a 24 heures. Le gouvernement a réglé ça rapidement en collaboration avec les partis de l'opposition.»
«C'est nécessaire que les salons funéraires puissent offrir un lieu pour l'aide médicale à mourir. On a peur de la commercialisation [de la mort], mais ça ne se passera pas. Ce n'est pas comme ça qu'ils fonctionnent depuis des décennies. Faisons confiance aux dirigeants des salons. Ils ont fait preuve de dignité et d'éthique. Je m'inquiète toutefois de la charge mise éventuellement sur le [réseau de santé] public au sujet des nombreuses demandes...»