Contrairement aux travailleurs de la fonction publique, les élus de l’Assemblée nationale n’auront pas à négocier leur prochaine hausse salariale. Or, certains députés ne veulent pas de cette augmentation. C’est le cas du chef parlementaire de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois.
«Je ne pense pas que les salaires des députés en ce moment soient exagérés, explique le porte-parole de QS en entrevue avec l'animateur Paul Arcand, vendredi matin. Par contre, je crois si on veut revoir la rémunération qu'on donne aux élus, il faut le faire comme du monde. On ne peut pas mettre sur pied un comité à la va-vite et lui demander de garder le salaire de base, mais pas le régime de retraite...»
Le régime de retraite des députés est, selon M. Nadeau-Dubois, l’un des plus généreux au Québec. En entrevue avec Paul Arcand, il souligne qu’un expert l'avait déjà surnommée la Ferrari des régimes de retraite.
«On ne peut pas faire ça morceau par morceau, comme le fait en ce moment la Coalition Avenir Québec. Surtout, on ne peut pas demander aux députés eux-mêmes de se voter une augmentation de salaire. […] On doit mettre sur pied un processus vraiment indépendant, pour que les députés arrêtent d’être juge et partie.»
Écoutez Gabriel Nadeau-Dubois à l’émission Puisqu’il faut se lever.