Le père de la fillette de Granby a demandé à la Commission des libérations conditionnelles du Canada de retrouver sa liberté. Écoutez Sylvie (nom fictif), grand-mère paternelle de la fillette de Granby, qui souhaite pour sa part un peu plus de temps.
«Il faut montrer à la population que maltraiter un enfant, c’est inhumain. Il faut aussi démontrer que la personne [responsable] paye pour ça. La petite a souffert pendant quatre années. Il a reçu une peine de quatre ans, alors qu’il fasse ses quatre ans. […] Il a toujours été irresponsable.»
15 mois après avoir été incarcéré pour son implication dans la mort de sa fille, le père de la fillette de Granby est toujours en attente de la décision des membres de la Commission des libérations conditionnelles du Canada, à propos de sa demande de libération. La Commission a demandé des jours de réflexion quant au sort de l'homme de 34 ans.
L’enjeu : l’homme pourrait retrouver une semi-liberté ou une libération conditionnelle.
Le père, dont l'identité ne peut être dévoilée pour protéger l'identité des membres de la famille de la victime, était admissible à une libération conditionnelle depuis le 8 mars, car il a purgé le tiers de sa peine d’emprisonnement.
Rappelons que la fillette de 7 ans est morte le 29 avril 2019 après avoir subi de mauvais traitements de la part de son père et de sa belle-mère.
Cette histoire a ébranlé le Québec.
En décembre 2021, le père avait plaidé coupable face à une accusation de séquestration, avant la tenue de son procès.
Depuis janvier 2022, il purge une peine de quatre ans de pénitencier, qui avait été réduite de six mois à cause d'une détention préventive.