L'avancée de la Russie pour capturer la ville de Bakhmout, dans l'est de l'Ukraine, semble ralentir. Or, les forces russes et les unités du groupe paramilitaire Wagner, contrôlé par le Kremlin, continuent à lancer des attaques terrestres sur la ville.
Pour l'instant, rien n'indique qu'elles aient pu progresser lundi.
Le journaliste Fabrice De Pierrebourg se trouve dans une petite ville à l'ouest de Bakhmout en Ukraine ; il tente d’accéder à la ligne de front où l’armée ukrainienne bombarde les positions russes.
«Les soldats ukrainiens mènent une offensive d'artillerie très intense pour empêcher les Russes et les mercenaires du groupe Wagner d'encercler complètement Bakhmout. Il reste une mince échappatoire de quelques kilomètres de large pour les Ukrainiens. [...] Dans la région, les maisons et les édifices sont à moitié détruits. Il y a des cratères d'obus, des arbres fauchés et beaucoup de blindés, assez modernes. Dans tout cela, quelques rares habitants...»
Des pertes considérables
La ville minière de Bakhmout est située dans la province orientale de Donetsk, l'une des quatre régions de l'Ukraine que le président russe Vladimir Poutine a illégalement annexées l'année dernière.
L'armée russe a lancé une campagne militaire très agressive pour prendre le contrôle de Bakhmout en août. Les deux parties ont subi des pertes considérables depuis le début des combats.
Le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy a promis de ne pas reculer.