L’animateur Paul Arcand avait de nombreuses questions pour la mairesse de Montréal, Valérie Plante. Ensemble, ils abordent les enjeux du Parc Émilie-Gamelin et la crise du logement.
Valérie Plante avoue que le milieu urbain du Parc Émilie-Gamelin a une problématique d'itinérance. Elle demande l’aide des autres paliers gouvernementaux. Il y aurait, selon elle, une «surabondance de personnes vulnérables».
Elle soutient que la Ville a besoin davantage d’aide des Services sociaux du Québec et ajoute que le gouvernement fédéral doit accélérer le processus des permis de travail pour les demandeurs d'asile, qui eux aussi, seraient nombreux dans le secteur.
«Nous, on sonne l’alarme avec ce quadrilatère-là. On gère une situation permanente avec des mesures d'urgence et c’est là qu’on est à bout de souffle! C’est là où j’en peux pu!»
Campements illégaux
La mairesse estime que la Ville a besoin d’aide pour gérer les campements illégaux qui pullulent habituellement lors du retour du beau temps, au printemps.
Depuis quelques années, l’approche choisie pour aller à la rencontre des campeurs est gérée par les travailleurs de rue, plutôt qu’avec les policiers.
Valérie Plante ajoute que de grands rassemblements de campeurs comme on a déjà vu dans le passé n’est pas une situation connue actuellement.
«On veut que les gens aient un toit au-dessus de leur tête, c’est un droit fondamental. Là où ça fait mal, c’est que ça met la responsabilité sur les villes, alors que tout ce qui touche le logement social, ce n’est pas une responsabilité de la ville.»
Écoutez la mairesse de Montréal Valérie Plante aborder au micro de l'animateur Paul Arcand les enjeux liés au centre-ville en matière d'itinérance et de logement.
