Certes, la tragédie à la garderie Sainte-Rose de Laval a ébranlé tout le Québec. Mais, le réseau des garderies, lui, est complètement atterré. Et que dire des gens qui travaillent dans le centre où s'est déroulé la tragédie?
Les employés de l’établissement sont sous le choc, à l’instar des membres de la direction qui tentent du mieux possible de relocaliser les enfants dans d’autres installations…
Écoutez Samir Alahmad, président de l’Association des garderies privées du Québec.
Il possède deux garderies privées à Laval, dont l’une est située à un kilomètre de l’endroit où le drame s’est produit, mercredi matin.
«Les éducatrices sont presque à terre. Il y a beaucoup d’émotions. Quant à la propriétaire de la garderie Sainte-Rose, elle refuse de parler. Il y a comme un mur devant elle. Chose certaine, les éducatrices sont dans un état très difficile. Jeudi après-midi, il y a eu une rencontre offerte par le CISSS de Laval pour parler de la suite des choses. Certaines personnes ont commencé à parler [de la tragédie et de ce qu’elles ressentent]. Certaines éducatrices sont plus affectées que d’autres. Ce sont des enfants de 4 ou 5 ans qui ont été directement touchés par l'attaque [de l'autobus]. Ces enfants ont passé pas mal toutes les étapes de la garderie. Évidemment, toutes les éducatrices doivent les connaître…»
