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«Je ne regarde pas les courses de Charles» - Marianne St-Gelais

«Je ne regarde pas les courses de Charles» - Marianne St-Gelais
Image / PC - Paul Chiasson
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Les patineurs de vitesse courte-piste Marianne St-Gelais et Charles Hamelin, un couple dans la vie, entreront de plain-pied dans la compétition dès samedi.

Marianne sera en piste pour les rondes préliminaires du 500 mètres et du 3000 mètres relais. Quant à Charles, il est inscrit au 1500 mètres dont la finale sera présentée en fin de soirée. Les deux Québécois sont de sérieux prétendants au podium.

Philippe Bonneville, envoyé de Cogeco Media, à Pyeongchang les a rencontrés.

Marianne Saint-Gelais, pour qui ce sont les derniers Jeux olympiques, ne croit pas que Pyeongchang définira l’ensemble de sa carrière.

«Ma carrière aurait pu se terminer avant ces Jeux et j’aurais été satisfaite, a-t-elle affirmé. C’est du bonbon que je suis venu chercher ici, je veux avoir du fun, je veux m’amuser. C’était l’objectif d’arriver ici avec une belle tête parce que c’est ce qui va me faire performer.»

Charles Hamelin partage cette manière de voir les choses.

«J’ai fait les 4 dernières saisons parce que j’adore mon sport, a-t-il dit. J’avais un peu le sentiment que je voulais aider l’équipe de jeunes patineurs qui s’en venaient.»

La grande expérience et la personnalité d’Hamelin en font le véritable leader de l’équipe masculine.

Quant à ses objectifs, Charles Hamelin est convaincu qu’il peut encore être dominant dans sa discipline.

«Le monde a beaucoup évolué dans les dernières saisons, j’en suis conscient, admet-il. Mais si je laisse tout sur la glace, tout derrière moi, je pense que je peux faire de très grandes choses ici.»

Si les Jeux de Vancouver avaient presque été un conte de fées pour les deux patineurs, ce fut plus difficile à Sotchi en 2014.

Le couple a fait des ajustements pour mieux se préparer mentalement, en mettant toute la concentration sur leurs courses et prendre du recul sur les performances de l’autre.

La patineuse a admis que les courses de son amoureux étaient pour elle une source de stress supplémentaire.

«Pour moi c’était une distraction, je suis très émotive, a raconté Marianne St-Gelais. J’avais de la misère à remonter de ça, autant quand ça allait bien que ça allait mal. C’est des gros ajustements que j’ai faits. Je ne regarde pas les courses de Charles.»

Étant donné que le format des Jeux force le chevauchement des épreuves, St-Gelais et son préparateur ont établi un plan pour garder tout le focus sur elle-même.

«J’ai pas envie que les performances de Charles affectent mes performances, comme elles ont pu le faire dans le passé, a-t-elle affirmé.»

Quant à Charles Hamelin il a toujours trouvé plus stressant regarder les autres patiner que d’être en piste lui-même.

«À Sotchi, ç’a été un point qui m’a affecté, a-t-il raconté. Il y a eu un moment à Sotchi, que ça n’allait plus, je n’étais plus capable de dormir. J’ai travaillé avec le préparateur pour savoir comment je devais être mentalement pendant les courses de Marianne.»

Pour Charles Hamelin c’est important d’être là lors des courses de sa blonde.

«C’est quelque chose qui m’inspire beaucoup, a-t-il confié.»

 

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