Les délais en santé ne cessent de causer des maux de tête aux patients. Selon ce que rapporte un article du Journal de Montréal, les chirurgies pour les cancers sont traitées hors-délai, ce qui inquiète les patients. D'ailleurs, certains réfléchissent de plus en plus à passer au secteur privé.
Avec l'animateur, Louis Lacroix, la directrice générale de l'Association pulmonaire du Québec, Dominique Massie, a abordé au sujet des impacts de ces chirurgies ayant lieu après l'échéancier recommandé.
«On est passé de 28 jours à 56 jours. Quand vous avez le cancer du poumon, qui est quand même le plus meurtrier, 50% des cas sont établis dans un stade avancé. C'est déjà urgent! [...] Il faut vraiment qu'il y ait rapidement un coup de barre qui soit donné.»
Madame Massie souligne que l'incapacité des patients à avoir accès à un oncologue ou à des traitements rapides engendre énormément d'anxiété et de stress supplémentaire chez des gens qui sont déjà fragiles. Elle souligne aussi que cela à des effets sur les membres de leur famille.
Elle souligne que le gouvernement devrait s'inspirer du modèle des hôpitaux qui vont bien et l'appliquer dans les hôpitaux qui sont présentement hors de contrôle.
Elle conclut en soulignant que le gouvernement devrait impliquer davantage le privé afin de sous-traiter des services que le public n'est pas en mesure de rendre, afin de désengorger le système rapidement.
Écoutez ll'intégralité de l'entretien avec Louis Lacroix...