Une faille importante dans le plan de sécurité du Service de police de la Ville de Montréal et de la Sûreté du Québec a permis à Richard Henry Bain de commettre l'attentat du Métropolis survenu le soir de l'élection du Parti québécois en 2012.
Selon un document de la Cour supérieure, cette attaque aurait pu être facilement évitée avec un meilleur plan des corps policiers.
292 000 dollars sont ainsi accordés à quatre survivants, à savoir les techniciens de scène présents le soir de l’attentat : Audrey Dulong Bérubé, Gael Ghiringhelli, Guillaume Parisien et Jonathan Dubé.
Le juge Philippe Bélanger qui fait mention d'une désorganisation policière a écrit : «Par manque de communication et de coordination dans le déploiement de leurs effectifs, tant la SQ que le SPVM ont manqué à leur obligation d'assurer la sécurité du public, en l'occurrence celle des demandeurs, en exécutant un plan de sécurité qui n'assurait aucune protection policière à l'endroit même où devait être évacuée la nouvelle première ministre du Québec à la suite de son discours.»