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Rapport dévoilé après une mise sous tutelle

Sonia Bélanger parle du scandale aux résidences pour aînés Les Floralies

Sonia Bélanger parle du scandale aux résidences pour aînés Les Floralies
Sonia Bélanger, ministre déléguée à la Santé et aux Aînés et ex-gestionnaire du réseau de la santé. / Photo : Inside Creative House / iStock / Getty Images Plus / Photo
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Le rapport concernant Les résidences Floralies, visées par des allégations de mauvais traitement et de négligence envers les aînés, a finalement été rendu public jeudi.

Sonia Bélanger, ministre déléguée à la Santé et aux Aînés et ex-gestionnaire du réseau de la santé, commente les conclusions désastreuses qui sont ressorties dans le rapport au sujet de ces établissements, mis sous tutelle depuis septembre.

Elle partage par ailleurs son analyse des faits au sujet de la très mauvaise gestion de ces CHSLD privés. 

Dans deux entretiens distincts avec les animateurs du 98.5, Patrick Lagacé et Paul Arcand, elle traite également de la démarche du gouvernement du Québec pour remédier à cette crise qui a touché plusieurs aînés.

«Dans le cas des Floralies, c'est une situation qui est systémique. On voyait qu'il y avait des plaintes de plus en plus fréquentes et des problèmes de gestions, des difficultés à faire des suivis de différentes recommandations.»

C'est au printemps que les plaintes ont connu une augmentation considérable. Des enquêtes ont donc été menées et sont parvenues à la conclusion que les problèmes ne touchaient pas seulement les résidents, mais l'ensemble des sphères des établissements.

« On parle de problème de gouvernance, de gestion, de recrutement, de formation et de compétence du personnel alors c'était vraiment majeur », affirme Mme Bélanger.

Des ajustements à pas de tortue

Avant que l'établissement ne soit mis sous tutelle, de petits ajustements avaient été faits à la suite de plusieurs visites d'évaluations annoncées, ce qui, selon la ministre, laissait croire que la situation allait éventuellement s'améliorer.

La tutelle, qui a finalement débuté en septembre, est d'une durée de six mois. L'avenir de l'organisation lorsqu'elle arrivera à son terme demeure inconnu.

« On n’en est pas encore là. L'important, c'était de mettre l'établissement en tutelle pour redresser la situation, d'abord la situation quotidienne des usagers. »

Elle fait notamment référence à l'alimentation, l'hygiène, des soins et des services professionnels. Le CIUSS de l'Ouest à la pleine responsabilité de mettre en œuvre un plan d'action et de faire le suivi des résultats. 

-> Écoutez l'intégralité des deux entrevues accordées par Sonia Bélanger aux animateurs Patrick Lagacé et Paul Arcand.

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