Le gouvernement de la CAQ envisage l’imposition d’une nouvelle taxe qui viserait les véhicules les plus polluants, malgré les critiques de François Legault à l’endroit d’une telle stratégie au cours de la campagne électorale. Au micro de Louis Lacroix, le chroniqueur Philippe Léger explique la situation.
Selon le chroniqueur, si une telle solution est envisagée, c’est notamment en raison de la transition vers les véhicules électriques. Il explique que ce changement va engendrer un trou financier qu’il faudra compenser.
«Au Québec, on paie à la pompe. Cette taxe-là sur l’essence, qui est environ de 19.2 cens par litre, rapporte annuellement plus de deux milliards au gouvernement qui réinvestit ensuite cet argent dans nos routes.»
Il souligne que trois options s'offrent donc au ministère des Transports du Québec.
«Soit on taxe davantage les véhicules polluants, que ce soit à l’achat ou périodiquement, soit on taxe par kilomètres parcourus. On peut aussi demander un paiement sur les autoroutes.»
Parmi ces trois options, le chroniqueur estime que la plus juste est de taxation des véhicules polluants, car elle évite de toucher tout le monde. Il précise tout de même que cette possibilité n’est pas une décision politique et ne relèverait pas de François Legault. C'est la «machine gouvernementale, l’administration qui étudie les différents scénarios».
Écoutez la suite de ses explications...