Coût de la vie, abolition de la TVQ dans certains secteurs, richesse, pauvreté, racisme systémique, François Legault, wokisme: l’animateur Patrick Lagacé a fait le tour du jardin avec Gabriel Nadeau-Dubois, le co-porte-parole de Québec solidaire.
Durant une vingtaine de minutes, la discussion a beaucoup tourné autour des inégalités liées au coût de la vie, particulièrement en cette période où l’inflation est en hausse.
« On est le parti qui investit le plus dans la lutte à la pauvreté. On a de l’argent au Québec. Moi, je n’accepte pas qu’il y ait des inégalités aussi grandes pendant qu’il y en a qui ont beaucoup, beaucoup d’argent. Qu’il y ait du monde qui, au Québec, ont de la misère à manger, moi, je n’accepte pas ça. »
Pour ce qui est de la richesse, qu’est-ce qui est un individu «riche» au Québec, selon GND?
« Ça dépend si on parle du revenu ou du patrimoine. Nous, ce qu’on pense, c’est quand on fait plus de 100 000 $ par année, on n’est pas nécessairement très riche, mais on a les moyens de payer un petit peu plus d’impôts pour financer nos écoles, nos hôpitaux, nos CHSLD, la lutte aux changements climatiques... Et quand on fait moins de 100 000 $, on n’a généralement pas les moyens d’en payer plus. »
- « À combien est-on très riche? »
« À 500 000 $ par année, on est très riche. »
Lors de l’élection de 2018, Gabriel Nadeau-Dubois a parlé du « monde ordinaire ».
- « Le « monde ordinaire » de Gabriel Nadeau-Dubois, c’est le « peuple » d’Éric Duhaime? C’est les deux faces d’un même populisme? »
« Je ne pense pas qu’on fait de la politique populiste à Québec solidaire ».
- « C’est qui, le vrai monde? »
« Le vrai monde, c’est les gens qui travaillent au salaire minimum, c’est les gens qui travaillent sur le plancher de nos hôpitaux, sur le plancher de nos écoles, les gens qui chauffent des taxis dans la rue en face de vos studios. C’est plein de gens dans plein de régions, dans plein de milieux dont on ne parle pas beaucoup en politique, mais qui font les frais des décisions que prennent les politiciens, les politiciennes. (…)
« On se bat pour la majorité des Québécois et des Québécoises qui n’ont pas toujours la voix au chapitre », ajoute Gabriel Nadeau-Dubois, notant au passage que le salaire moyen au Québec est d’environ 55 000 $.
On l’écoute…