Au lendemain de l’annonce de Kent Hughes au sujet de Carey Price, le chroniqueur Benoit Brunet a livré ses commentaires au micro de Mario Langlois.
Selon lui, ses réactions lors de la dernière partie des Canadiens de Montréal contre les Panthers de la Floride, qui s'était conclue avec une victoire au compte de 10 à 2, ont été significatives.
«Quand il a salué sa femme et ses enfants contre les Panthers. [...] Carey n’est pas un gars qui parle beaucoup. C’est quelqu’un qui est très concentré, qui est sérieux dans son approche. Ce n’est pas un gars qui poserait un geste de la sorte. [...] C’est ça qui m’est venu dans la tête quand j’ai vu la photo publiée sur ses médias sociaux. Je pense que c’est un signe. Je ne dis pas qu’il n’a pas travaillé très fort, qui n’a pas essayé de de revenir au jeu. Je trouvais que c’était un message très fort.»
Brunet croit qu’il n’y a pas eu de grands hockeyeurs qui ont joué pour le Tricolore pendant le règne de Carey Price.
Quant à Mario Langlois, l’ex-numéro 31 a été une pièce fondamentale pour le CH dans les quinze dernières années, particulièrement en 2014 et en 2021.
«Nomme-moi un joueur de premier plan, un vrai là, qui a joué devant Carey Price. [...] Ce gars-là n’a jamais eu de club devant lui. [...] Vasilevskiy sauve le Lightning régulièrement, parce que l’équipe n’est pas toujours là, mais j’ai aussi vu ça de Carey Price. [...] La différence entre Price et Vasilevskiy est que le CH ou le Lightning pouvait perdre ou gagner 1-0 après une période. Par contre, Tampa va peut-être marquer quatre ou cinq buts dans les deux dernières périodes pour gagner. Carey Price n’a jamais eu ça devant lui. Jamais, jamais, jamais.»
«Sans lui, il n’y a pas de 24 juin 2021. C’est son legs en quelque sorte. À défaut d’avoir pu aller plus loin après la charge de Chris Kreider qui me crève encore le cœur quelques années plus tard.»