Notre journaliste et chef du bureau politique de Cogeco à l’Assemblée nationale, Louis Lacroix, se trouve dans l’autobus de la CAQ pour suivre la campagne électorale.
Il était au micro de Luc Ferrandez pour raconter le quotidien des journalistes qui suivent la période électorale.
Lacroix a déjà parcouru environ 1200 km d’autobus en deux jours de campagne.
Il explique que moins de médias sont présents, puisque les réseaux de télévision ont décidé d’utiliser la même source télévisuelle, de sorte qu’il y a plus de journalistes sur le terrain.
Le journaliste donne également des détails sur la proximité entre les médias et le premier ministre du Québec, François Legault.
«On veut être là pour voir ce que fait M. Legault. On a un accès assez direct beaucoup plus important que ce qu’on a en temps normal. Habituellement, on a une ou deux conférences de presse avec le premier ministre, alors que là, on a accès au premier ministre tous les jours. Oui, on suit les activités du premier ministre, mais ça ne nous empêche pas de suivre ce qui se passe ailleurs, s’il y a d’autres annonces faites. On peut faire réagir le premier ministre.»
Selon Lacroix, il n’y a pas de danger pour cette proximité, puisqu’il considère les journalistes comme étant des professionnels capables d’avoir une indépendance dans leur travail.
Il a voulu expliquer ce qu’est la tâche d’un journaliste qui suit les activités quotidiennes d’une campagne électorale.
«Notre rôle est de confronter le premier ministre aux annonces faites et de le défier. Aller chercher l’endroit où il y a eu des faiblesses.»