L'opération inédite du FBI menée lundi dans la résidence de Donald avait notamment pour objectif de dénicher des documents classifiés transférés par l'ex-présidet à Mar-a-Lago, en Floride.
Celui a d'ailleurs avancé que les agents ont forcé un coffre-fort à l'intérieur de sa résidence en Floride au moment d'une perquisition de la police fédérale.
Les policiers se sont présentés en début de journée pour concentrer leurs efforts dans ses appartements privés, où se situe son bureau.
Donald Trump n'était pas en Floride au moment de l'opération du FBI.
Selon les médias américains, l’opération s’inscrit dans l’enquête ouverte au printemps par le département de la Justice sur le transfert par Donald Trump de 15 boîtes de documents et objets de la Maison-Blanche à Mar-a-Lago au terme de sa présidence.
Le contenu des boîtes aurait dû être déposé plutôt aux Archives nationales, conformément à une loi baptisée Presidential Records Act.
D'après l'Agence France-Presse, ces boîtes contenaient des lettres de Barack Obama et du leader nord-coréen Kim Jong Un, une carte des États-Unis qui avait fait l’objet d’échanges houleux avec le service météo américain, mais aussi plusieurs documents marqués «secret défense».
«Ces documents ont peut-être été manipulés ou encore détruits. Ceux-ci appartiennent au peuple américain. Quand un président a terminé son mandat à la Maison Blanche, ce types de documents ne lui appartiennent pas. Du côté des républicains, on dit que c'est une commande de Joe Biden et des démocrates.»
«D'un point de vue historique, c'est renversant. Mais, quand on voit l'ensemble de l'oeuvre de Donald Trump, ce n'est pas étonnant d'un point de vue policier. Il est impliqué dans toutes sortes d'enquêtes. [...] Un juge n'autorise pas une telle opération chez un ancien président, sans motifs raisonnables...»